Maintenant que le filet est collé il faut l’araser et éventuellement creuser un peu plus la gorge de la table et du fond à l’aide d’une gouge. Tolbeque appelle cette étape ragreyure, dans d’autres ouvrages on trouve le terme ragreyage et ragréage. Le seul que j’ai trouvé dans le dictionnaire est ce dernier.
Cette gorge est ensuite reliée à la voûte à l’aide d’un ratissoir.
Une fois que la voûte se termine dans une jolie courbe, il faut arrondir le bord.
Afin d’avoir un bel arrondi, on casse d’abord les angles symétriquement de façon à avoir un demi octogone à l’aide d’un canif ou d’un petit rabot.
Puis on casse à nouveau les angles au canif et rabot puis au ratissoir jusqu’à obtenir un arrondi. On termine par les coins.
La caisse du violoncelle est désormais terminée.
P.S : toutes les images peuvent s’agrandir en cliquant dessus.
Résumé en image :
2 commentaires
kitou · 13 novembre 2010 à 20 h 20 min
Toujours aussi admirative du travail et de sa minutie ! Tu dois avoir hâte de l’entendre « chanter ».
Anaïs Gassin · 6 décembre 2010 à 1 h 23 min
Merci, merci. Le vernis sèche c’est pour bientôt! 🙂